12 techniques de contenu pour se référencer

 

Les backlinks c’est mort, le contenu est roi, pff, on fait quoi avec ça?

Actuellement, posséder de bons liens entrants est certes toujours d’actualité, mais il ne faut pas négliger la source de ces liens.

Que vos liens proviennent de bonnes sources au contenu fiable, qu’ils dirigent vers des filtres, réseaux, blogs, guest-posts, avant d’arriver au vôtre; que vos propres liens sortants se dirigent vers des sites d’autorité (ou contenus d’autorité), au final, c’est du contenu, du contenu et toujours du contenu.

Et comme jusqu’ici, les gentils robots ne savent toujours pas lire nos bonnes intentions, mais uniquement leur mise en oeuvre de façon claire et explicite, écrire du bon contenu, aux bons endroits et de la bonne manière reste toujours le challenge du référenceur.

Voici 12 techniques liées à l’écriture web qui vous aideront à ranker votre beau site.

1. Faire rédiger son contenu

Que puis-je faire rédiger à qui et pour quoi? (Et non “pourquoi”, la réponse est évidente: parce que vous n’avez pas envie/le temps)

  • Mes descriptions d’annuaire à des sous-traitants

Parce que les annuaires ne sont plus ce qu’ils étaient (des pages profondes sur des sites un peu crades), ou du moins, il ne faut plus utiliser ceux qui vous proposent 250 caractères de description. Non, aujourd’hui vos annuaires sont une page d’article avec un joli lien sans ancre optimisée (ou parfois si, à doser), de minimum 400 mots et bien présenté, avec ses traditionnelles balises H et ses images à attribut alt fort à propos. Néanmoins, les moteurs ne sont toujours pas des humains, et les humains ne lisent toujours pas les descriptions d’annuaires. Alors, donnez à vos sous-traitants SEO les mot-clés à insérer impérativement (champs lexicaux, voir n°2) et corrigez les fautes d’orthographe. C’est mal vu, on l’a dit, l’a t’on prouvé, je n’en sais rien, peu importe.

  • Mes articles de blog à des blogueuses sans fortune.

Elles sont tout plein. Elles créent des blogs de recettes végan, de vernis à ongle à la fécule de maïs, de poterie aquarellées ou encore pleurent leurs amours impossibles et leurs aventures parisiennes catastrophiques à 15 lecteurs par jour. Parfois, elles ouvrent leur frigo ou leur facture EDF et pleurent encore. Allez les consoler en leur proposant de rédiger quelques articles (elles seront dédommagées financièrement). Elles ne manqueront pas d’écrire un article de plus sur leur blog pour raconter ces articles rédigés pour vous, même souvent avec un lien. Merci pour le backlink. Sèche tes larmes, petite blogueuse!

  • Mes commentaires à des gens mystérieux sur Fiverr

Fiverr, c’est un peu envahi par les teams de l’Uttar Pradesh qui se font passer pour un seul mec du nom de Subash. Au début, vous communiquez avec un gars super sympa qui a l’air malin comme tout et doué en plus, vous vous dites: “c’est génial Fiverr”. Puis il vous envoie votre commande terminée et là c’est la catastrophe, vous aviez demandé une bannière verte, elle est jaune, y a pas la moitié de vos instructions qui ont été respectées, vous tombez des nues: “Subash…j’avais confiance en toi! Pourquoi me fais-tu ça?” Vous renvoyez votre commande, puisque de toute façon, c’est “unlimited reviews”, avec un petit message où pointe une légère note de crispation. Vous n’êtes pas encore outré, mais ce n’est pas loin. Il vous répond qu’il est désolé, mais il semble parler moins bien l’anglais, c’est étrange. Bref, 4 reviews plus tard, vous comprenez que votre commande est passée par 5 des 48 employés de l’entreprise se faisant appeler Subash. Vous abandonnez et retournez à vos bons vieux tutos Photoshop.

Mais il n’y a pas que ça! Fiverr, c’est aussi des rédacteurs francophones, et il y en a quelques uns pas mal du tout. 5$ (quand le cours du dollars est faible c’est encore plus cool!) pour un article de 400 mots, ça le fait grave. Demandez-leur de vous rédiger des commentaires de blog (voir point n°9).




  • Mes pages produit à des rédacteurs web débutants mais non-moins talentueux.

Et c’est là que je vais aider les rédacteurs mal référencés: en les recommandant. Tapez la requête “Rédacteur web pas cher” et plongez dans les pages 3 et 4 du moteur de recherche que vous voulez (ho ho!), et cherchez le pauvre rédacteur qui a créé son site et peine à obtenir des clients. Négociez selon la cruelle loi de l’offre et de la demande. Servez-vous de lui autant qu’il se servira de vous. S’il est malin, il vous demandera de le recommander sur Twitter et à tous votre réseau. S’il n’est pas malin, méfiez-vous et relisez bien ce qu’il écrit.

2. Utiliser les champs lexicaux et variations

Bon, ça c’est un peu un point 2 mollasson, pas franchement révolutionnaire. Oui, je vais vous recommander de bien varier votre vocabulaire et vos champs lexicaux. Un article qui parle de fromage et qui se met ensuite à parler de la reine d’Angleterre pour finir sur le choc pétrolier, n’aura d’avantage que de vous fournir de bonnes séances de rigolade avec vos requêtes analytics, mais dans une chambre de bonne de 9m2 et le ventre vide.

  • Varier les genre, les nombres et synonymes

Un pull en laine, des pulls en laine. Trois pulls en laine? Une déco années 70, une décoration années 70, des meubles années 70, un agencement années 70. Des seventies. Des 70’s. C’est bon, tout le monde a compris? Allez, on écrit pour son référencement maintenant. (J’ai dit ça pour ma densité de mots clés sur cet article).

  • Décliner les champs lexicaux

La mer, ça vous fait penser à? La reine d’Angleterre? N’importe quoi. Donc la mer>Le soleil>les vagues>les vacances>la plage>le bateau>la croisière>les mouettes>les glaces à l’eau>les coquillages…Il faut que vos articles possèdent le swag du champ lexical.

  • Respectez une densité de mot-clé inférieure à la racine carrée des côtés adjacents de l’hypothénuse

En gros: n’exagérez pas, mais faites-en suffisamment. Relisez-vous. S’il y a trop de redondances, c’est qu’il faut ouvrir synonymes.com. Bien-entendu, il faut mettre la phrase clé sur laquelle on veut ranker dans l’intro, mais aussi dans l’url, dans ses métas, et tout un tas de recommandations préconisées par Yoast, le plugin SEO qui déchire la race de sa mémé.

3. Lire du contenu anglophone

Je vais finir par faire ranker cette article sur “la reine d’Angleterre”

Vous ne parlez pas anglais. C’est pas très hipster comme comportement. Mais heureusement, il y a Google Translate qui fait mieux son travail qu’un fabricant d’usine Taïwanais, ce qui n’est pas mal déjà. Alors, lisez ces contenus fort intéressants. Je ne sais pas si je suis snob, mais tous les blogs anglophones me semblent bien plus complets, qualitatifs et informatifs que 80% de ceux produits par la blogosphère française. Et j’aime copier leur contenu m’inspirer de leurs écrits.

  • La MFA en mode serial copieur

J’ai fait ça à une époque. Des sites que je traduisais entièrement dans Google translate et faisais corriger et reformuler légèrement par mon esclave personnelle ma stagiaire, je remplissais ainsi des blogs passionnants sur des sujets pas encore traités en français. Je mettais de l’affiliation ou du adsense. Je mangeais des sushis tous les jours, et je me suis même permise de ne plus travailler pendant plusieurs mois tout en étant pas inquiétée.

  • Le blog informatif un peu copié

Allez, tout le monde fait ça. Vous vous prenez trop pour les big boss de la toile avec votre dernière stratégie de ouf, alors qu’en fait elle est pas de vous mais de grandes pointures dans le domaine du SEO. Vous l’avez juste mêlée à vos écrits, rédigée à votre sauce. C’était tellement dans le ton de votre style habituel que personne n’irait soupçonner rien du tout.

  • L’article qui mixe et cite

Là, c’est officiel, c’est même plus de la triche puisque c’est annoncé, vous faites un article qui explique ce que les autres font, en les citant en les mettant en lien et en mélangeant tout ça à vos idées personnelles.

4. Ecrire des articles chez les autres



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